Orange Day - Sensibilisation aux violences faites aux femmes - Rassurer

Publié le par Claude Borghetto

25 Novembre : Journée internationale pour l'élimination de la violence faite aux femmes.

25 Novembre - 10 Décembre : Orange Day

Alors comme promis dans le post précédent https://www.actumediation.com/2024/11/orange-day-violences-faites-aux-femmes-on-en-parle.html , on va continuer avec la lettre R  et le verbe : RASSURER.

 

- J'le sens pas ! Il n'est pas net !  ai-je dit à une de mes amies en lui parlant d'une connaissance commune en couple avec l'une de nos amies.

Un pas en avant , 2 pas en arrière , courage fuyons ! ai-je ajouté un brin soucieuse.

Me dis pas que toi, Claude Borghetto, tu as peur d'un homme !  s'exclame mon amie, hilare .

Mmmm....Evidemment que non. Pas pour moi , pour elle . Mon instinct ne me trompe jamais.

Un peu plus tard , j'apprends que mon amie a pris une gifle.

Comment j'ai su ? Parce que j'ai senti la peur. A chaque fois qu'elle me parlait , elle le regardait , lui.  Comme pour pour obtenir une permission. Grrrr ! Quand une femme me parle , elle me regarde, point barre . Cette amie avait le trouillometre au niveau maximal , elle sentait la peur à des kilomètres.

Non seulement son compagnon ne la rassurait pas mais en plus, il lui faisait peur.

Grrrr....Je répète : GRRRRR !!!!

Reprenez le pouvoir, sinon il va vous bouffer.

 

Les femmes victimes de violences conjugales touchent toutes les tranches d’âge et toutes les classes sociales, ne l'oubliez jamais !

Une femme sur 4 victime de violences conjugales a moins de 25 ans et 89% des affaires signalées concernent des femmes avec enfant. C'est important de le savoir et de le dire :  la volonté de protéger son enfant est moteur pour décider de partir.

Vous rassurez votre enfant , vous le sécurisez .

Et vous : qui vous rassure ? Qui vous sécurise ? 🤔

On a tous besoin d'avoir confiance , on a tous besoin d'être sécurisé.

Enfant , adulte , même besoin.

 

Connaissez- vous la pyramide de Maslow ?

Non ? Ben , c'est dommage parce qu'elle vous explique les besoins fondamentaux. Ils sont au nombre de 5 et si l'on comprend bien les besoins physiologiques qu'on appelle aussi "primaires" ( manger , dormir) , on oublie souvent le besoin de sécurité  qui est , j'insiste bien là dessus , fondamental.

C'est un besoin qui provient de notre aspiration à être protégé physiquement et moralement : on parle à la fois d'un besoin physique mais aussi de santé mentale.

Ce besoin de sécurité peut être de différentes natures :

  1.     Sécurité d’un logement : un logement stable qui ne risque pas de disparaître. Un « chez-soi ». Votre "chez vous" , il est sécurisé ? Je vous demande cela car pendant le confinement de 2020 , les femmes victimes de violences conjugales l'étaient encore plus....Elle étaient  davantage en sécurité dans la rue que chez elle , c'est dire !
  2.     Sécurité physique : c’est-à-dire contre la violence, délinquance, agressions, vols, guerres, etc…
  3.     Sécurité médicale : besoin de santé, pouvoir se faire soigner, avoir accès aux hôpitaux et autres services de santé.  Une jeune femme m'a confié que son compagnon avait refusé de l'accompagner...aux Urgences  !  Mais à quoi sert-il , cet abruti?!! 
  4.     Sécurité et stabilité familiale : double vie , on en parle ? J'ai un cas en tête  et la jeune femme est dans le déni....
  5.     Sécurité morale et psychologique Qu'il arrête de vous traiter d'abruti, cet abruti ! 😉

 

En moyenne, le nombre de femmes âgées de 18 à 74 ans qui, au cours d'une année, sont victimes de violences physiques, sexuelles et/ou psychologiques commises par leur conjoint ou ex-conjoint, est estimé à 321 000 femmes. Incroyable....Grrrr !

L'auteur est le mari, le concubin, le pacsé, le petit-ami, ancien ou actuel, cohabitant ou non.

  • 7 femmes victimes sur 10 déclarent avoir subi des faits répétés
  • 7 femmes victimes sur 10 déclarent avoir subi des dommages psychologiques plutôt ou très importants.

La peur doit changer de camp. Faites- vous confiance .

 

 Quant aux violences sexuelles , soyons clair , les chiffres sont terrifiants donc on le redit inlassablement : quand c'est non, c'est NON. Grrrrr !

En moyenne, le nombre de femmes âgées de 18 à 74 ans qui au cours d'une année sont victimes de viols, tentatives de viol et/ou agressions sexuelles est estimé à 217 000 femmes ( estimation minimale).

 Plus grave : dans 49% des cas, ces agressions ont été perpétrées par une personne connue de la victime (femme ou homme).
Dans 21% des cas, c’est le conjoint ou l’ex-conjoint qui est l’auteur des faits.

Re- grrrrr !!!

Rassurer. Un beau verbe.

Si un homme ne vous rassure pas , ce n'est pas le bon.

Et je le répète inlassablement : tous les hommes ne sont pas des abrutis ! 

Des hommes merveilleux ,chaleureux et sécurisants , je vous en présente plusieurs quand vous voulez ! 😀

Et je pense avec émotion à cet homme en Iran qui s'est rasé la tête en solidarité avec les femmes iraniennes victimes du régime et confrontées à une violence quotidienne. C'est pas beau , ça ?

 

Un p'tit bisou ? 

Bien volontiers ...si vous êtes un homme sécurisant ! Sinon , c'est non et non, c'est NON ! Et toc. 😉

 

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